Olivier Cochet, coach scolaire et thérapeute,
Hypnose, PNL, rêves, art-thérapie,eft...
Trouble du sommeil/Migraines
La migraine et l'imagination
La migraine est une maladie caractérisée par des maux de tête et éventuellement des nausées. Elle peut durer entre 4 et 72 heures selon sa sévérité. Si aucun consensus clair n’a pour l’instant été établi, de récentes études avancent l’idée selon laquelle les migraines seraient causées par l'association de facteurs environnementaux et de facteurs génétiques. (1) Près de deux tiers d’entre elles auraient un contexte familial. (2) L’Organisation mondiale de la santé classe la maladie migraineuse au 10e rang des maladies chez les femmes. (3)
Etymologiquement, maladie signifie « mal à dire ». Idée fascinante qui présuppose que dès lors qu’on met un mot sur son mal, on finirait par guérir. Cela parait simpliste mais c’est vrai. Grammaire et grimoire font après tout partie de la même racine. Freud lui-même, père de la psychanalyse, disait :
« Au commencement, les mots et la magie étaient une seule et même chose ».
Propositions artistiques
C’est pourquoi l’art, dans les problèmes de migraine, peut être un magnifique médicament. Par la puissance des mots que vous ne vous seriez sûrement jamais formulés et qu’il saura vous transmettre (par un livre, une petite histoire, une musique etc.), vous parviendrez ici à mettre en mots ce qui était auparavant si trouble et si confus dans votre esprit.
N’oubliez pas, effectivement, que les maux de tête réguliers, en décodage biologique, se manifesteraient chez les personnes souvent intellectuelles, cérébrales, qui chercheraient à tout solutionner par la pensée, le raisonnement logique en se coupant de leurs émotions. (3) Revenir aux pouvoir des images et des émotions pourrait donc être un antidote idéal, propre à vous aider et vous accompagner vers le mieux-être. Comme le disait Joseph Conrad : « C’est seulement dans l’imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L’imagination, et non l’invention, est le maître suprême de l’art, comme de la vie ». La PNL, à plusieurs égards, ne dit pas autre chose et propose même sur des sites comme celui que je vous ai sélectionnés ci-dessous des solutions concrètes pour amoindrir la migraine grâce aux simples forces imaginaires.
Étapes de réalisation
1. Lorsque vous pensez à la douleur que vous ressentez, quelle image voyez-vous dans votre esprit ? Cette sensation est-elle pesante ? Imaginez que votre douleur ait une apparence et que vous puissiez la décrire, quelle serait-elle : petite, grande, sombre, lumineuse, lourde, légère... ?
2. Maintenant que vous avez donné une image à votre douleur, que vous pouvez imaginer cette dernière, sortez-la de vous. S'il s'agit d'une grande masse lumineuse et pesante, par exemple, voyez en esprit cette masse sortir de votre corps, de la même manière qu'un fantôme passerait à travers un mur.
3. Avec les mains, poussez cette masse imaginaire loin de vous, à plusieurs mètres.
4. Regardez la masse qui représente votre douleur et voyez-la changer de forme, sous vos yeux, et prendre la forme d'un petit ballon.
5. Regardez le ballon s'envoler dans le ciel, de plus en plus haut. Plus il s'envole, et plus votre véritable douleur disparaît. Le ballon est alors si haut que vous ne le voyez même plus. Dès lors, votre douleur disparaît totalement elle aussi.
SOURCE : http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/52503/comment-fait-on-pour-eliminer-la-douleur-avec-la-pnl
Naturellement, il vous faudra sûrement l’aide d’un professionnel pour réussir pleinement ce genre d’exercice. Il vous faudra aussi de la patience et ne surtout pas hésiter à diversifier ces pratiques pour réussir pleinement. C’est ainsi que la musique pourra vous aider et vous accompagner pour réduire votre stress (facteur souvent aggravant dans les cas de migraines).
Je vous propose ainsi dans le lien ci-dessous un audiocament assez intéressant (pour rappel, l’audiocament est un support audio où des hypnothérapeutes, à base de méthodes tirées des techniques de l’hypnose erickonienne, vous racontent des histoires, agrémentées de musique, composées pour l’occasion) :
http://www.alpharelaxation.fr/boutique/cd-audiocament-cephalee-de-tension.html
Plus largement, vous pouvez également utiliser de simples techniques de relaxation. Personnellement, j’utilise très régulièrement ce texte de Werber (à personnaliser suivant l’individu en face de vous), texte d’autant plus adapté aux problèmes de migraine qu’il se cale parfaitement à la métaphore de la vague, la meilleure métaphore selon moi permettant aux personnes migraineuses de réduire progressivement la douleur.
Si vous faites cet exercice directement sur vous-même, pensez à caler vos cycles de vagues imaginaires à ceux de votre propre respiration… vous verrez, c’est assez étonnant !
Avec toutes ces premières propositions, vous avez déjà là quelques bonnes bases qui vous permettront de réduire considérablement vos douleurs migraineuses. Pour quelques-uns, ce ne sera peut-être que la première moitié du chemin. Nous le savons, le mieux-être est parfois semé d’embûches… et c’est ce qui rend vos fichus maux de tête si difficiles à cerner et à faire disparaître définitivement. Comme l'écrivait Didier Van Cauwelaert, prix Goncourt, dans Dictionnaire de l'impossible (cliquez ici!) :
"Comment lutter contre la peur qui affaiblit nos défenses ? Le meilleur recours associé aux traitements médicaux classiques, est semble-t-il de reprendre le pouvoir, par la parole ou par l'écrit, sur la nature et les symptômes de la maladie. Ainsi, au lieu de la subir comme une agression extérieure, une ennemie, nous la replaçons dans le contexte de notre personnalité, de nos conflits, de notre évolution générale.
Partisan de cette thèse, le Dr Larry Dossey cite en exemple une grande étude entreprise sur la migraine à la fin des années 1970, où l'on avait demandé aux sujets de noter la fréquence, la durée, la violence, le contexte de leur crise, ainsi que les conséquences sur leur vie et leur entourage. Ce recueil de données devait être la première étape de l'étude, destinée à préparer les patients à un traitement futur. Mais cet exercice entraîna, chez la plupart des participants, la disparition totale des maux de tête. (*4) Et si la maladie était un signal susceptible de s'interrompre dès lors qu'on l'identifie, qu'on le déchiffre, qu'on lui reconnait un but ?
Tenir un journal, a fortiori écrire un roman autobiographique serait donc, dans ce cas, mieux qu'un remède : un décodage, une quête de sens. [...] La psychiatre et pharmacologue Barbara Brown, initiatrice du concept biofeedback (rétrocontrôle biologique), disait : "Il n'est plus question de considérer la maladie comme l'irruption de quelque chose qui prendrait sa source ailleurs, mais comme un élément dans un processus existentiel. [...] Dès qu'on s'attache à se recentrer sur un principe d'interconnexion et d'unité, à repousser fragmentation et isolement, la santé revient." (*5)
Les troubles du sommeil et ses causes
Un trouble du sommeil est un trouble lié aux habitudes du sommeil d'un individu. Mal géré ou mal contrôlé, il peut à terme altérer vos émotions et ressentis, entraîner des problèmes de poids, de concentration ou de mémoire. Ses dysfonctionnements sont multiples : grincements de dents (bruxisme), terreurs nocturnes, apnées du sommeil... (6) Pour ce qui est des causes, elles peuvent venir d’une alimentation trop riche et tardive avant le coucher, le stress (voir l’articament consacré à ce sujet), d’une utilisation trop massive de l’ordinateur, la TV ou la console de jeux, d’abus d’alcool etc.
En cabinet, j’ai également pu voir des causes plus profondes comme :
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Peur de mourir (projection sur l’endormissement) ou peur de lâcher-prise, volonté de tout maitriser.
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Traumatismes et/ou refoulement que l’abandon au sommeil pourrait réveiller (ce qu’illustre parfaitement le film The Machinist de Brad Anderson). (voir articament Deuil/pardon/traumatisme)
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Cycle du sommeil décalé dû à de mauvaises habitudes (lisez cet article en cliquant ici !)
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Dépression (voir l’articament à ce sujet).
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Précocité intellectuelle et propension à trop se réfugier dans le mental (voir articament à ce sujet).
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Expression d’une loyauté ou d’une rébellion familiale.
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Evitement phobique d’événements nocturnes ou diurnes (voir articament consacré à ce sujet).
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surveillance protectrice tant de soi-même que de ceux dont on pense avoir la garde.
Quoi qu’il en soit, ayez en tête que ces troubles peuvent disparaitre très vite après quelques séances d’hypnose. Une meilleure connaissance sur le sommeil, avec ses cycles et ses différents fonctionnements, pourra aussi grandement vous aider.
Pour une meilleure connaissance du sommeil…
Passer un tiers de sa vie à dormir (et 1/12ème à rêver) mérite effectivement bien qu'on essaie de comprendre pourquoi et comment le sommeil est très important.
Le sommeil, rappelons-le, a un rôle récupérateur par le biais de l'hormone de croissance, secrétée par l'hypophyse. C'est un des atouts de la croissance de l'enfant (Ne dit-on pas couramment que «l'on grandit pendant que l'on dort»?). Quand on a terminé la croissance, cette hormone sert également au renouvellement des cellules ainsi qu’à à la réparation des tissus. Mais ce n’est pas tout. Au cours du sommeil, notre organisme produit aussi des anticorps qui combattent les microbes. (Les animaux, à défaut d’antibiotiques, dorment beaucoup plus lorsqu’ils sont malades).
Les rêves (qui n'ont pas lieu toute la nuit) ont un rôle également très important. Les moments de rêve sont des moments pendant lesquels le cerveau est actif. Il recharge les batteries et enregistre ce qu'il a appris dans la journée… permettant ainsi une meilleure restructuration de la mémoire et de la créativité. (Voir article consacré à l’imagination)
Toute notre vie sera alternée par ce rythme veille/sommeil. Les besoins en sommeil varient en fonction de l'âge, tant en quantité qu'en qualité. Cependant, il est difficile de définir une quantité théorique de sommeil. Il existe des «gros dormeurs» et des «petits dormeurs». Ce qui est sûr, c'est que l'on soit gros ou petit dormeur, il est indispensable de couvrir ces besoins en sommeil.
Le «bon sommeil» est celui qui respecte les besoins de l'individu. Il est effectivement reconnu «bon» lorsqu’ on se lève en ayant la sensation d'être reposé, en pleine forme.
Si l'enfant, au cours de la journée est grognon ou excité, c'est peut-être qu'il n'a pas couvert ces besoins en sommeil. Il faut bien entendu tenir compte de l'environnement social, économique et familial. Le petit Noé, par exemple, partageant sa chambre avec sa petite sœur de 9 mois et habitant au 8ème étage de la tour C de la cité, avec un grand frère qui aime la musique techno, surtout tard le soir, et des parents qui ne ratent jamais les émissions à la télé… aura bien évidemment des problèmes certains dans la gestion de son sommeil !
Durée approximative de sommeil
* 3 à 5 ans: 10 heures par nuit + 1 à 2 heures de sieste
* 6 à 9 ans: 1l heures par nuit
* 10 à l4ans: 9 heures par nuit
* 15 ans et plus : 8 heures par nuit
Ces chiffres sont donnés de façon approximative et ils ne sont pas figés. Les durées peuvent varier d'un individu à l'autre, d'un jour à l'autre, d'une saison à l'autre.
Propositions artistiques
On l’aura compris, l’intérêt d’entretenir de bons rapport avec son sommeil est vital… mais comment régler les soucis qu’il nous cause tout seul ? Peut-on vraiment déminer les pièges de ces fameux troubles en utilisant les différents supports artistiques existants ?
La réponse est oui ! Car les artistes ayant évoqué leurs différents problèmes liés au sommeil dans leurs œuvres respectives sont plutôt nombreux. On connait tous la fameuse citation de Raymond Queneau :
« Je ne dors pas et je m'en fous, j'arrange ma vie autrement ».
Mais il y a aussi le cinéaste césarisé Alain Cavalier qui a su faire de son insomnie quelque chose de positif… allant même jusqu’à dire que l’insomnie n’est pas une maladie, « ce n’est rien du tout ». (7)
« Il y a quelque chose de magnifique la nuit, un repos, une paix, une détente », écrit-il.
Sans compter, bien sûr, toutes les œuvres faisant de ce trouble une histoire démente.
S’intéresser à ces histoires est à double-tranchant. Si elles ont le mérite de créer une sorte de communauté (ici entre insomniaques) rassurant le lecteur/auditeur/spectateur qu’il n’est pas seul au monde, elles peuvent aussi entretenir le lien que le patient nourrit avec sa maladie… jusqu’à refuser de nommer cette dernière comme telle ! (cf. ce que dit Alain Cavalier plus haut : l’insomnie n’est pas une maladie, « ce n’est rien du tout ».)
S’il ne m’appartient pas de statuer entre le déni (permettant voir le bon côté d’une maladie très handicapante) et l’acceptation (offrant à terme des thérapies amenant vers le mieux-être), le mieux pour commencer, selon moi, est encore d’en rire, histoire de désamorcer les tensions.
Si le sketch de ce lien intitulé « Insomnie » du collectif Golden Moustache peut ne prêter qu’à sourire, il montre aussi l’importance du mental et de notre imaginaire dans la résolution des problèmes qu’occasionnent ces troubles.
Olivier Lockert, dans son livre Métaphores, propose d’ailleurs des contes hypnotiques prouvant qu’il est tout à fait possible, par l’imaginaire, la PNL et l’hypnose, de parvenir à ses fins. Soyez en assurés, ce n’est pas de l’optimisme béat. Vos seules forces mentales peuvent véritablement accomplir des choses extraordinaires. Joseph Conrad, qu’on ne saurait taxer d’idéaliste inconscient, disait à ce propos cette citation déjà évoquée plus haut : « C’est seulement dans l’imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L’imagination, et non l’invention, est le maître suprême de l’art, comme de la vie ». (cf. article sur les pouvoirs de l’imagination)
Dans cette optique, pourquoi ne pas nourrir votre imaginaire avec un vrai roman, facile à lire, vous donnant de vraies solutions alternatives sur votre sommeil ?
A 28 ans, Jacques Klein rencontre dans son sommeil l'homme qu'il sera 20 ans plus tard grâce à une machine permettant le voyage dans le temps, via les rêves inventés par le Jacques de 48 ans. Celui-ci le guide pour retrouver sa mère disparue en Malaisie. Arrivé chez les Sennoï, un peuple qui maîtrise le rêve lucide, il tente d'apprendre à atteindre le sixième sommeil, le stade de tous les possibles.
http://www.amazon.fr/Le-sixi%C3%A8me-sommeil-Bernard-Werber/dp/2226319298
Si la lecture n’est pas votre truc, il existe aussi la musique et le son avec de très puissants audiocaments ou de très douces musiques, très relaxantes. Je vous livre ici selon moi les meilleures :
https://www.youtube.com/watch?v=GwLe50pRnxE
http://free-hypnosis-mp3.com/fr/c/sante#bien-sendormir
Pensez, enfin, en guise de conclusion (même si elle est contestable, elle a le mérite de faire réfléchir) « qu'il n’y a pas d'individu malade en soi mais des systèmes sociaux et familiaux qui induisent des pathologies ». (Paul Watzlawick)
Si vous vous sentez mal, il est donc vital de voir les solutions qui sont en vous mais aussi à l’extérieur de vous. Le lien suivant, avant toute grande décision sur la thérapie et/ou les moyens que vous utiliserez, saura d’abord vous donner des propositions concrètes qui vous feront peut-être réaliser que vos troubles viennent avant tout d’une mauvaise alimentation ou d’un mauvais environnement.
http://www.bio-info.com/fre/28/bien-etre/sante/pour-se-reconcilier-avec-morphee
Ayez également conscience que l’art est un vecteur d’émotions puissant qui saura mettre des mots sur des nœuds psychiques que vous finirez tôt ou tard par dénouer. Votre guérison et bien-être dépendent aussi de votre motivation.
Voilà. N'oubliez pas que cet article est un outil, cette "prescription artistique" ne saurait remplacer une prescription médicale ou psychologique. Son objectif est de vous accompagner et de vous aider à trouver le thérapeute qui vous convient.
Je vous souhaite bonne chance ! Je vous laisse aussi avec les liens suivants pour parfaire ou approfondir vos connaissances sur le sujet. Puissent-ils agréablement et pertinemment vous accompagner.
http://papapositive.fr/meditation-de-la-gratitude-pour-aider-les-enfants-a-dormir/
https://www.therasomnia.com/ccm/programme-retrouver-sommeil
(1) http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-decouverte-premier-gene-donne-migraine-46267/
(2) Bartleson JD, Cutrer FM, « Migraine update. Diagnosis and treatment », Minn Med, vol. 93, no 5, 2010, p. 36–41
(3) Michel Lantéri Minet, Épidémiologie et impact des céphalées, In : G. Géraud, N. Fabre, M. Lantéri-Minet, D. Valade, éditors. « Les céphalées », Paris, Elsevier Masson, 2009, p. 16-24
(4) Larry Dossey, Space, Time and Medicine, New science library, 1982
(5) Barbara Brown, Le pouvoir de votre cerveau, Editions du Jour, 1985.
(6) http://www.neosante.eu/les-ronflements-lapnee-du-sommeil/
(7) Michèle Manceaux, Éloge de l'insomnie, Hachette, 1985, qui dédie son livre « aux acheteurs des 88 millions de boîtes d'hypnotiques et d'anxiolytiques vendues en 1983 dans les pharmacies françaises